poemes divers
Publié le 24/04/2007 à 12:00 par mimi40

QUAND AU TEMPLE ...
Quand au temple nous serons
Agenouillés nous ferons
Les dévots selon la guise
De ceux qui pour louer Dieu
Humbles se courbent au lieu
Le plus secret de l'église
Mais quand au lit nous serons
Entrelacés nous ferons
Les lascifs selon les guises
Des amants qui librement
Pratiquent folâtrement
Dans les draps cent mignardises
Pourquoi donc quand je veux
Ou mordre tes beaux cheveux
Ou baiser ta bouche aimée
Ou toucher à ton beau sein
Contrefais-tu la nonnain
Dedans un cloître enfermée
Pour qui gardes-tu tes yeux
Et ton sein délicieux
Ton front ta lèvre jumelle
En veux-tu baiser Pluton
Là-bas après que Charon
T'aura mise en sa nacelle
Après ton dernier trépas
Grêle tu n'auras là-bas
Qu'une bouchette blêmie
Et quand morte je te verrai
Aux ombres je n'avouerai
Que jadis tu fus ma mie
Ta tête n'aura plus de peau
Ni ton visage si beau
N'aura veines ni artères
Tu n'auras plus que les dents
Telles qu'on les voit dedans
Les têtes des cimetières
Doncque tandis que tu vis
Change maîtresse d'avis
Et ne m'épargne ta bouche
Incontinent tu mourras
Lors tu te repentiras
De m'avoir été farouche
Ah je meurs ah baise-moi
Ah maîtresse approche-toi
Tu fuis comme un faon qui tremble
Au moins souffre que ma main
S'ébatte un peu dans ton sein
Ou plus bas si bon te semble
quand au temple nous serons ( beart)
Publié le 22/04/2007 à 12:01 par mimi40
de charles baudelaire
L’Invitation au voyage
Mon enfant, ma sœur,
Songe à la douceur
D’aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l’ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
A l’âme en secret
Sa douce langue natale.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l’humeur est vagabonde ;
C’est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu’ils viennent du bout du monde.
— Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D’hyacinthe et d’or ;
Le monde s’endort
Dans une chaude lumière.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Publié le 22/04/2007 à 12:01 par mimi40
de charles baudelaire
L’ennemi
Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage,
Traversé çà et là par de brillants soleils;
Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage,
Qu’il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils.
Voilà que j’ai touché l’automne des idées,
Et qu’il faut employer la pelle et les râteaux
Pour rassembler à neuf les terres inondées,
Où l’eau creuse des trous grands comme des tombeaux.
Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve
Trouveront dans ce sol lavé comme une grève
Le mystique aliment qui ferait leur vigueur?
— O douleur! ô douleur! Le Temps mange la vie,
Et l’obscur Ennemi qui nous ronge le coeur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie
Publié le 22/04/2007 à 12:01 par mimi40
de charles baudelaire
L’Albatros
Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
À peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher
Publié le 18/04/2007 à 12:01 par mimi40
Un jour ma mère m'a dit :
"ton corps est à toi ,
c'est toi qui vois,
c'est toi qui choisi".
Un jour une femme m'a dit :
"les hommes sont nos amis,
ce sont eux qui nous rendent belles,
qui nous rendent éternelles".
Un jour ma soeur m'a dit :
"attention à toi ma soeur, ma vie,
les hommes sont des loups,
ils se croient forts et volent tout".
Un jour un homme m'a dit :
"je t'aime, tu es la plus jolie,
j'aimerais t'embrasser,
j'aimerais pouvoir t'aimer".
Aujourd'hui je vous dis :
"l'Homme n'est rien du tout,
il ne choisi rien et choisi tout,
et pense tout savoir de la vie".
Aujourd'hui je vous crie :
"à chacun sa vie,
il faut certes se méfier,
mais, pas croire que l'homme est toujours mauvais".
http://unelarmeperdue.canalblog.com/yeux_de_biche.jpg
Publié le 18/04/2007 à 12:01 par mimi40
Sonnet des Yeux
Lorsque je vois tes yeux tout me parait si clair
Ce noir avec lequel ils écrivent la vie
Cette encre sympathique enveloppant tes cris
Ce brasier qui s'éteint encerclé de paupières
Le fusain déposé consume ma chandelle
Où le temps a vingt ans où l'automne s'effeuille
Il consomme l'Amour et l'Adieu d'un clin d'œil
En filant une étoile en éclairant le ciel
Que cachent-ils alors quand ils sont antre ou vert
Eux qui croisent ma montre éternelle croisière
Est-ce un fond que tu teins au cadran de ton corps
Ou mon cœur dans sa loupe à te refaire chair
Avant que la nuit sombre enlumine ses pores
Lorsque je vois tes yeux tout me parait si clair
http://ecrits-vains.com/chansons/
Publié le 13/04/2007 à 12:00 par mimi40
Publié le 04/04/2007 à 12:00 par mimi40
amour
Sommes-nous préparé à nous battre contre nos rêves ?
Sommes-nous fait pour nous détourner du bonheur ?
D'autres personnes mais pas moi.
Je marche et je prends ce que la vie me donne
Là une rencontre qui s'avère différente des autres
C'est une personne à laquelle je m'attache
On découvre qu'on aime avec une terrible certitude
On aime et on construit autour de soi un monde où tout semblent à sa place.
Mais un jour, la réalité s'impose à notre coeur
Nos peines nous apprennent
Que l'on a fait de cet amour notre vie
Il est le sang qui coule dans nos veines
Et qui nous empoisonne
Sait-on seulement qui on aime ?
On aime et on souffre.
On aime et on perd
On aime et on se perd
Que reste-t-il alors ?
Des rêves, des illusions qu'il faut recouvrir
Et enfouir au plus profond de son propre corps.
Quand sortiront-ils à nouveau ?
Nul ne sait.
Il faut attendre et se souvenir encore
Qu'un amour est passé
Et qu'il nous a blessé...
Mais qu'il y a toujours
Moins de sang qu'on ne pensait.
http://codoliprane.skyblog.com/
Publié le 30/03/2007 à 12:01 par mimi40
Le vent du passé
Souffle sur les braises de l'amitié,
Que le temps a éparpillées
Depuis que l'on se connaît.
Les flammes de la passion
Jaillissent de ton coeur,
Impatient de savoir à quelles sensations
Doit battre son dur labeur.
Le feu de tes yeux
A embrassé un jour les miens
Nous regardant heureux
Nous tenir par la main.
Oui nous sommes amis
C'est à toi que j'ai tout dit,
Mes soucis, mes malheurs
Mes douleurs, mes rancoeurs.
Le feu de l'amitié
Brûle en nous à jamais
Et je ne pourrai oublier
Cette chaleur que nous avons partagée amitié.
envoyé par cloclo que je remercie
http://cloclo193.skyblog.com/
Publié le 30/03/2007 à 12:01 par mimi40
Une sensation,
Un sourire,
C'est le début d'une passion.
Une illusion,
Comme vivre avec toi,
pour une belle excursion.
Une lueur dans ton regard,
Un espoir est né,
Qu'il devienne vérité!
Prés de toi,
C'est la vie qui me sourit,
Je t'aime...
http://ptitdragon06.skyblog.com/