mythes ou realité
Publié le 22/04/2007 à 12:01 par mimi40
Bacchus est l'équivalent romain du Dionysos grec, beaucoup plus ancien. Les Romains l'ont adopté, comme beaucoup d'autres divinités étrangères dans la mythologie romaine, en l'assimilant avec le vieux dieu italique Liber Pater.
C'est le dieu du vin, de l'ivresse, des débordements, notamment sexuels. Priape est un de ses compagnons favoris. Cependant, il est de nos jours perdu de vue que Bacchus est très cultivé et contre tout abus d'alcool. La perception de ce qu'ont pu être les bacchanales (on les imagine volontiers dégénérant en orgies), sont cause de ce contresens.
Les fêtes de Bacchus s'appellent les bacchanales. C'étaient des fêtes orgiaques, qui ont eu souvent mauvaise réputation, du fait de l'ivresse publique et des licences sexuelles qu'elles provoquaient.
Publié le 22/04/2007 à 12:01 par mimi40
Dans la mythologie grecque, Eurydice est une dryade (nymphe des arbres). Elle est l'épouse d'Orphée, grand poète et musicien.
Poursuivie par Aristée, elle est mordue dans sa fuite par un serpent et meurt. Inconsolable, Orphée descend jusqu'aux Enfers pour la sauver. À l'aide de sa musique, il adoucit le cœur d'Hadès qui lui permet de récupérer Eurydice à la condition de ne pas se retourner avant d'être sorti du Royaume des Morts. Mais apercevant la lumière de l'extérieur alors qu'il est encore dans le monde souterrain, Orphée, impatient de revoir son épouse, se retourne vers elle : il la perd alors irrémédiablement
Publié le 22/04/2007 à 12:01 par mimi40

La légende d'Orphée, une des plus obscures de la mythologie grecque, est liée à la religion des mystères ainsi qu'à une littérature sacrée allant jusqu'aux origines du christianisme. Aède mythique de la Thrace , fils du roi Œagre et de la muse Calliope, il savait par les accents de sa lyre charmer les animaux sauvages et parvenait à émouvoir les êtres inanimés. Il fut comblé de dons multiples par Apollon, et on raconte qu'il rajouta deux cordes à la traditionnelle lyre à sept cordes que lui donna le dieu, en hommage aux neuf Muses, protectrices des arts et des lettres, auxquelles appartenait sa mère. Héros voyageur, il participa à l'expédition des Argonautes au cours de laquelle il triompha des sirènes et se rendit jusqu'en Égypte, puis revenu en Grèce fonda les mystères orphiques d'Éleusis. À la fin de son périple, il rentra en Thrace, dans le royaume de son père.
Orphée chez les Thraces, amphore antique de GélaSa femme, Eurydice (une dryade), refusa les avances du berger Aristée, et, s'enfuyant, fut mordue au mollet par un serpent. Elle mourut et descendit au royaume des Enfers. Orphée put, après avoir endormi de sa musique enchanteresse Cerbère, le monstrueux chien à trois têtes qui en gardait l'entrée, approcher le dieu Hadès. Il parvint, grâce à sa musique, à le faire fléchir, et celui-ci le laissa repartir avec sa bien-aimée à la condition qu'elle le suivrait et qu'il ne se retournerait pas tant qu'ils ne seraient pas revenus tous deux dans le monde des vivants. Mais pendant le retour, Orphée, inquiet, ne put s'empêcher de se retourner vers Eurydice et celle-ci lui fut ravie définitivement.
Orphée se montra par la suite inconsolable, fonda une communauté dont les femmes étaient exclues, décida de n'aimer plus que des garçons,; les Bacchantes ou Ménades en éprouvèrent un vif dépit et le déchiquetèrent. Sa tête, jetée dans le fleuve Hébros, vint se déposer sur les rivages de l'île de Lesbos, terre de la Poésie. Les Muses, éplorées, recueillirent les membres pour les enterrer au pied du mont Olympe, à Leibèthres.
Publié le 22/04/2007 à 12:00 par mimi40

Horus est un dieu à multiples facettes, au point qu’on s’est demandé si le nom ne désigne pas en fait des divinités distinctes :
Il est le faucon céleste dont l’œil droit est le soleil et l’œil gauche la lune. C’est sous cet aspect qu’il recevait un culte à Nekhen, l’Hiérakonpolis grecque.
À Héliopolis, il était vénéré en tant que Horahkty, l’Horus de l’Horizon, concurremment avec Rê. En tant que tel, il était à la fois le soleil du matin et le soleil du soir. Dans les Textes des Pyramides, le roi défunt ressuscite sous cette apparence de faucon solaire. Par un syncrétisme fréquent dans la religion égyptienne, Horakhty finit par fusionner avec le démiurge héliopolitain, sous la forme de Rê-Horakhty.
Dans le mythe osirien enfin, Horus est le fils d'Osiris et d'Isis. Osiris, assassiné par son frère Seth, est ramené à la vie, le temps d'une union, grâce aux efforts conjugués d'Isis et de Nephtys. C'est de cette union miraculeuse que naît Horus l’Enfant, que les Grecs appelleront Harpocrate, ou Harsiésis, Horus fils d’Isis.
Pour venger la mort de son père Osiris, Horus affronte son oncle Seth, le bat et reçoit le trône d'Égypte en héritage. Il est par-là même le premier des pharaons. Cependant, sa légitimité sera sans cesse contestée par Seth. Lors du combat qui l’oppose à Seth, Horus perd son œil gauche, qui est reconstitué par Thot. Appelé Oudjat, cet œil, que les Égyptiens portèrent sous forme d’amulette, possédait des vertus magiques et prophylactiques.
À l'opposé donc de Seth, qui représente la violence et le chaos, Horus pour sa part incarne l’ordre et, tout comme pharaon, il est l’un des garants de l’harmonie universelle ; cependant, il ne faut pas réduire la théologie complexe des Égyptiens à une conception dualiste du Bien et du Mal, car, dans un autre mythe, Seth est l’auxiliaire indispensable de Rê dans son combat nocturne contre le serpent Apophis. Bien et mal sont des aspects complémentaires de la création, tous deux présents en toute divinité. (Voir Personnification du principe du mal).
Quels que soient son aspect et son rôle - faucon céleste, dieu créateur ou fils d’Osiris - Horus est le dieu dynastique par excellence. Depuis Narmer, le roi porte le nom dit d’Horus. Il s’agit du premier élément de la titulature pharaonique, du ren maâ, le nom authentique par lequel pharaon définit sa nature. Sous les trois premières dynasties, le nom d’Horus s’inscrivait dans un rectangle surmonté de l’oiseau sacré, le serekh, dont le registre inférieur représente la façade stylisée du palais royal. La signification du serekh est évidente : le roi dans son palais est l’Horus terrestre, à la fois l’incarnation du dieu et son successeur légitime sur le trône d’Égypte. À partir de Kheops, la titulature royale est augmentée d’un autre titre, le nom d’Horus d’or, dont l’interprétation est toutefois incertaine.
Publié le 22/04/2007 à 12:00 par mimi40
autre façon de voir osiris art comtemporain
Publié le 22/04/2007 à 12:00 par mimi40

il se peut qu'elle soit l'héritière d'une déesse-mère préhistorique vénérée dans le delta, où, d'après le mythe elle éleva l'enfant Horus. On a aussi supposé sa parenté avec une démone mésopotamienne, la Lilith du mythe de Gilgamesh. À la fin de la Ve dynastie, elle est mentionnée dans les textes des Pyramides, où elle protège le roi défunt de la putréfaction. Les Ramessides lui construisirent des sanctuaires à Memphis et à Abydos notamment. À l'époque gréco-romaine, elle devint la déesse universelle, invoquée tant en Égypte que dans tout le bassin méditerranéen et au-delà. On lui bâtit le temple de Philae, sur le Nil, qu'il fallut déplacer sur l'île d'Agilika à cause du barrage d'Assouan.
Isis et Horus
Musée du LouvreIsis est la Grande Déesse par excellence.
Dans le mythe osirien, elle est l'épouse et sœur exemplaire qui, grâce à ses pouvoirs magiques et avec l'aide de sa sœur Nephtys, réussit à ressusciter Osiris, son frère et époux, le temps d'une union d'où naquit le dieu Horus. Elle retrouva treize des quatorze parties du corps de son bien-aimé (la partie manquante étant le sexe, qu'elle reconstitua en argile), assassiné et dépecé par Seth, son frère jaloux. Isis lui insuffla le souffle de la vie, et lui donna un fils, Horus. C'est du mythe osirien que venait en Égypte pharaonique la coutume d'arranger des mariages incestueux dans la famille royale, non seulement pour préserver le sang pur familial et royal, mais également pour perpétrer ce rite divin qui faisait d'eux des dieux (car Pharaon et la reine étaient des dieux au même titre que ceux énumérés ci-haut)
Symbole de la féminité dans ses aspects biologiques, c'est par elle que s'accomplit le mystère de la vie. En langage freudien, on pourrait même dire qu'Isis représente la matrice, la coupe féminine qui reçoit le principe masculin.
En tant que magicienne ayant ramené Osiris à la vie, elle est aussi déesse guérisseuse et protectrice des enfants. Les malades portaient parfois des amulettes à son effigie.
En tant que mère d'Horus, elle est dispensatrice de vie et déesse gardienne qui veille sur son enfant. Dans ce rôle, elle est souvent représentée en Isis lactans à l'époque romaine, portant l'enfant Horus dans ses bras et lui donnant le sein. La Vierge allaitant le Christ n'est certainement pas sans rapport avec le souvenir de l'épouse d'Osiris et les vierges noires chrétiennes sont autant de réminiscences d'elle.
En tant que veuve d'Osiris, elle est une divinité protectrice du défunt. Avec Nephtys, Neith et Serket, elle est gardienne du sarcophage qu'elle protège de ses bras déployés, alors qu'Imsety, fils d'Horus, veille sur l'un des quatre vases canopes renfermant les viscères du défunt : le vase à tête d'homme qui contient le foie.
Publié le 21/04/2007 à 12:00 par mimi40

Dans la mythologie grecque, Égée fils de Pandion (roi de Mégare, fils de Cécrops) et de Pylia, est le frère de Lycos, Pallas et Nisos.
Après la mort de Pandion, les quatre frères s'unirent et attaquèrent Athènes, d'où leur père avait été chassé. Il s'emparèrent du trône et se partagèrent les territoires conquis, Égée devenant en sa qualité d'aîné roi de la ville. Ensuite, il récupéra par la force les territoires de ses frères Lycos et Pallas, restant ainsi seul maître de l'Attique et de l'Eubée.
Égée fit alors un premier mariage avec Méta, mais comme il n'en obtint pas d'enfant, il la répudia pour épouser Chalciope. Restant toujours sans héritier, il résolut d'aller consulter l'oracle de Delphes, qui lui répondit : « Tu ne dois en aucun cas délier le col de ton outre gonflée de vin avant d'avoir atteint le plus haut degré d'Athènes. » Sur le chemin du retour, Égée s'arrêta à Trézène, où son ami, le roi Pitthée, comprenant le sens de l'oracle, l'enivra et le mit dans le lit de sa fille Éthra. Avant son départ pour Athènes, Égée recommanda à Éthra que si elle concevait un enfant mâle, elle devrait l'élever de façon conforme à son rang ; il déposa aussi, sous un énorme rocher, une épée et des sandales d'or, insignes royaux qui lui dévoileraient le secret de sa naissance le jour où il pourrait soulever la roche.
De retour à Athènes, Égée y fit célébrer les Panathénées, qui furent remportées par Androgée, fils du roi de Crète Minos. Mais Androgée mourut dans des circonstances suspectes, et Minos tint Égée pour responsable, ce qui provoqua une guerre qui devait voir tomber Mégare (gouvernée par Nisos), tandis qu'Athènes fut affamée par un siège interminable. Finalement, les Athéniens proposèrent à Minos de choisir le tribut qu'il voulait pour lever le siège : il exigea que chaque année lui soient envoyés en Crète sept jeunes garçons et sept jeunes filles afin de nourrir le Minotaure.
La paix étant revenue, Médée la magicienne lui demanda l'hospitalité, alors qu'elle fuyait Corinthe où elle venait de tuer le roi Créon. Égée lui accorda, d'autant qu'elle lui promit un héritier : il l'épousa, et quelque temps plus tard naquit un fils, Médos.
C'est ainsi que Thésée, le fils né d'Éthra, se présenta à Athènes, portant avec lui l'épée que son père avait laissée sous le rocher. Thésée était précédé d'une grande réputation pour avoir accompli de nombreux exploits. Médée, qui nourrissait un destin royal pour son fils, comprit l'identité du nouveau venu, et n'eut de cesse de le perdre : le dénonçant à Égée comme un traître, elle le fit mettre au défi en l'envoyant combattre le taureau crétois à Marathon ; comme Thésée triompha, elle proposa de l'empoisonner. Égée accepta mais au moment où il lui tendait la coupe fatale, il reconnut l'épée portée par Thésée et put éviter le pire. Médée s'enfuit par la suite vers sa Colchide natale.
Thésée fut alors associé au pouvoir par son père, et entreprit d'aller en Crète, afin de libérer Athènes du joug de Minos. Il y parvint, tuant le Minotaure, mais sur le retour il oublia la consigne de son père : mettre des voiles blanches en cas de succès, noires en cas d'échec. Sa flotte se présentant devant Athènes avec une voilure noire, Égée crut que son fils avait péri et de douleur, il se jeta dans la mer qui porte depuis son nom
Publié le 21/04/2007 à 12:00 par mimi40

Le Géant Atlas était le fils soit de Japet et la Nymphe Clyméné soit du Titan Eurymédon. Ses frères étaient Epiméthée, Prométhée et Ménoetios. Atlas était le père des Hyades et des Hespérides;
Le Géant Atlas, l'aîné des frères, connaissait bien les profondeurs de la mer; il gouvernait un royaume bordé par une côte escarpée et très vaste.
Ce territoire, l'Atlantide, se trouvait au-delà des Colonnes d'Hercule et un chapelet d'îles, où poussaient des arbres fruitiers, le séparait d'un continent plus éloigné, non relié au nôtre. Les sujets d'Atlas firent des canaux et cultivèrent une immense plaine centrale dont l'eau provenait des montagnes qui l'entouraient entièrement, excepté une ouverture sur la mer. Ils construisirent aussi des palais, des bains, des hippodromes, des ports et des temples; ils faisaient la guerre non seulement sur l'autre continent à l'ouest, mais aussi à l'est, en Égypte et en Italie.
Les Egyptiens disent qu'Atlas était le fils de Poséidon qui avait donné naissance, par Clito, cinq fois de suite, à des jumeaux; ceux-ci avaient prêté serment de fidélité à leur frère sur le sang d'un taureau sacrifié au sommet d'une colonne; et au début C'étaient des hommes extrêmement vertueux, portant avec sérénité le fardeau de leurs immenses richesses en or et en argent.
Mais un jour la cupidité et la méchanceté envahirent leur cœur et, avec la permission de Zeus, les Athéniens seuls et sans aide les vainquirent et abattirent leur puissance. Au même moment les dieux envoyèrent un déluge, qui, en un jour et une nuit, engloutit l'Atlantide tout entière; les ports et les temples furent recouverts d'une boue épaisse et il devint impossible de naviguer sur la mer.
Atlas et Ménoetios se joignirent à Cronos et aux Titans dans la guerre funeste que leur livrèrent Zeus et les dieux de l'Olympe. Zeus tua Ménoetios d'un trait de sa foudre et l'envoya dans le Tartare mais il épargna Atlas qu'il condamna à porter la voute céleste sur ses épaules pour toute l'éternité.
Il l'a, depuis lors, toujours portée, sauf en une circonstance, lorsque Héraclès le remplaça temporairement lors de la récolte des pommes d'or.
Certains disent que Persée changea Atlas en pierre et en fit le mont Atlas en lui montrant la tête de la Gorgone.
Publié le 19/04/2007 à 12:00 par mimi40
Publié le 19/04/2007 à 12:00 par mimi40